|
Post by aleachim on Mar 21, 2013 22:59:53 GMT 1
Thank you for interesting old articals, I knew only the one with Peter Gruetter!! I really admire mejokuste's tranlations, you are very talented - is it your profession? Anyway, you are great, thank you for your time you give us Especially the french articals are very difficult to read only with the google translator for me.. I also red "Ask Stéphane" section and all messages on his old website from archive even if I should have done other things.. ;D
|
|
|
Post by pia on Mar 22, 2013 21:55:06 GMT 1
Le Matin 29.08 2004
PATINAGE ARTISTIQUE Après son opération, le Valaisan retournera aux études
« J'ai eu peur de ne faire que du patin »
STÉPHANE LAMBIEL Touché au genou gauche, le patineur de Saxon se fera opérer le 3 septembre. Et puis, alors qu'il avait décidé de ne se consacrer qu'à son sport, le Valaisan a changé d'idée pour son bien. Il s'est inscrit en HEC à Lausanne Lundi, quand nous nous sommes rencontrés, il a dit souffrir du genou gauche sans montrer aucune angoisse. « C'est une tendinite. Je la soigne. J'ai rendez-vous chez un médecin du CHUV mercredi. » Deux jours plus tard, le mal avait évolué, le diagnostic final aussi. « Le ménisque externe du genou gauche est déchiré. Je dois me faire opérer. L'intervention aura lieu le 3 septembre. J'en ai pour deux mois (voir « Le Matin » du 26 août). » La poisse, quoi. Reste la discussion de l'autre jour, qui est d'actualité puisque sa saison est nullement mise en péril par cette tuile plus perturbante que paralysante.
Dans sa tête, il n'y a jamais de repos. Et, lui, il est un homme pressé. Alors qu'il était en train de réussir brillamment sa maturité en biologie-chimie, Stéphane Lambiel trouva le temps de s'interroger ... mais cette fois oralement. Un examen aussi nécessaire que celui auquel il était confronté.
Sa réflexion dura un certain temps. A son entourage et aux personnes du milieu de la glace, il avait dit avec assurance et fermeté: « Je vais arrêter les études et ne me consacrer qu'au patinage. » Etaitil sincèrement convaincu de son choix ? Nul ne le saura jamais, puisque le Valaisan a changé d'opinion, d'un tour entier fait sur la pointe ou le talon d'un seul pied, qu'on appelle pirouette.
« J'ai eu peur de ne faire que du patin, avoue-t-il. Cela aurait bouleversé mon rythme de fonctionnement, qui a toujours carburé à deux cents à l'heure. Avec le temps, je m'y suis tellement habitué que je ne peux pas vivre autrement. J'ai besoin de me trouver dans le rouge pour être bien. » Il sirote un frappé. Puis poursuit: « Peut-être suis-je un peu taré de poursuivre des études, mais je dois garder un pied sur terre. J'en éprouve la nécessité. Je n'ai pas envie de devenir stupide. Je veux encore apprendre des choses. »
Le milieu de l'économie, « un monde où il y a de la magouille », l'intéresse. « Si je dois gérer quelque chose un jour, je n'ai pas envie qu'on me roule. » Les livres ne vont donc pas le quitter, ou, plutôt, il a besoin d'eux pour nourrir une partie de son quotidien, puisque le patinage reste sa grande passion. « Le fait de partager mon temps avec des travaux différents ne modifiera pas l'état normal de mes ambitions sportives. J'en ai toujours eu, et il en sera toujours ainsi », rassure-t-il. Et de citer un exemple: « Prenez l'épéiste biennois Marcel Fischer. Il est étudiant en médecine. Il lui reste trois examens, puis il sera toubib. Et il est champion olympique. C'est donc possible. J'admire une personne comme ça. »
La saison dernière, Stéphane Lambiel, 19 ans, a eu une révélation, manifestation d'une vérité survenue après quelques ennuis de santé surmontés. « J'ai compris que j'étais bien sur la glace. » Il ne fait guère de doute que ses performances lui ont procuré un bien énorme ? sixième aux Européens de Budapest et quatrième aux Mondiaux de Dortmund. Elles ont surtout consolidé sa manière de travailler, de fonctionner, comme sa façon de se sacrifier pour éviter que la machine ne s'enraie, que son squelette ne réponde plus aux ordres et aux attentes. Pis, n'arrête sa carrière.
Après le violon enchanteur d'Edvin Marton, le piano. C'est sur les sons de ce bel instrument que le Valaisan patinera cet hiver. Il a choisi « Spanish Caravan », de George Winston, pour son programme court et la bande originale du film « The Truman Show » pour le long. « Après le flamenco, j'avais besoin d'une musique plus calme et plus sentimentale pour m'exprimer. Aujourd'hui, je suis arrivé à maturité pour ce genre d'harmonie. Bon, si sur la glace le travail ne sera pas plus dur, il sera plus compliqué dans la mesure où, les morceaux étant assez lents, il faut remplir la musique, faire passer encore plus d'émotion, donner aussi plus d'amplitude aux mouvements. » Il en cherche un autre, de programme, un troisième. « Je hante les salles de cinéma des fois qu'une musique de film me plaise ... »
Homme de spectacle, le Valaisan va au-devant d'une saison riche en promesses. D'autant que le système de jugement va changer. La note 6 va disparaître. Des points seront attribués aux difficultés ? transition chorégraphique, pas, pirouettes, sauts, etc. ? d'où surgira un total qui servira de record à battre. « Désormais on a des points à gagner chaque seconde. Avant les sauts comptaient pour beaucoup », souligne le patineur Lambiel, qui a dompté le quadruple mais pas encore tout à fait le triple axel. Sera-t-il favorisé, lui, l'artiste interprète à la qualité de patinage rare ? « Non, parce que mes adversaires vont travailler dans ce sens. Conséquences: les programmes seront plus riches et le niveau va encore s'élever. Physiquement, il faudra être prêt et très présent. Si la tête veut toujours, il faut que le corps puisse suivre. Je dois le préparer à se battre, à se surpasser. »
A cause d'un ménisque, Stéphane Lambiel ne retrouvera la glace que dans deux mois. Mais, qu'on se rassure, cet homme est si alerte et pressé qu'il va rattraper le temps perdu.
SPORT ET BUSINESS Stéphane Lambiel s'est inscrit en HEC, à Lausanne. Parce qu'il a besoin de penser à autre chose qu'à sa passion.
Textes: Jacques Wullschleger
|
|
|
Post by pia on Mar 23, 2013 0:10:16 GMT 1
18 June 2006 Le Matin
- Stéphane Lambiel, vous voici donc le Romand préféré des Romands! Une surprise? - C’est vrai? (ses yeux brillent…). Cela me fait très plaisir! Je suis très fier d’assumer cette image auprès du public! Vous savez, je suis moi-même très pro- suisse romand! - Ce plébiscite vous fait donc chaud au coeur… - Bien sûr! J’ai besoin de me sentir proche des gens, j’ai besoin de l’affection qu’ils me manifestent. C’est un encouragement pour tout ce que je fais. - Que répondez-vous lorsque l’on vous annonce que vous incarnez la Suisse Romande? - Pour moi, être Romand signifie plusieurs choses: c’est avoir un certain naturel, et surtout, une grande ouverture d’esprit. Mais en tant que Valaisan, c’est aussi assumer un côté latin et bon vivant! - Quelle image avez-vous de la Suisse Romande? - Aujourd’hui, on y fait de grands pas en avant. Mais je pense qu’on devrait encore oser davantage! On a un beau pays, avec des ressources extraordinaires. Nous avons donc tout pour bien faire mais notre modestie nous freine encore trop parfois! On devrait, par exemple, davantage mettre en valeur le cinéma, la musique et l’art en général. - Vous partez prochainement pour plusieurs mois aux Etats-Unis. C’est une échappatoire à la médiatisation? - Oh non, au contraire! J’aurais tellement aimé passer l’été en Suisse! Du coup, je rate le Paléo, le Montreux Jazz Festival… (soupirs) - A ce propos, Claude Nobs arrive aussi en tête de notre sondage, dans «ceux qui font avancer la Suisse romande»…. - Et bien je lui dis chapeau! C’est quelqu’un qui est parti d’une petite chose pour aboutir à un événement incroyable. On lui doit beaucoup de respect. Je l’ai aperçu de loin l’année passée pendant le festival et j’aimerais bien le rencontrer.». - Revenons à vous. Votre récente blessure risque-t-elle de conditionner votre voyage? - Oui, ma déchirure au grand dorsal demande pour le moment des séances intenses de physiothérapie. Mais dès que je serai remis, je compte bien rejoindre la tournée de «Champions on Ice» qui va sillonner 25 villes américaines! Je prépare aussi un nouveau programme où je vais essayer de faire une pirouette d’une minute. Normalement, ce type de figure ne dure que 20 secondes… Ce serait donc un nouveau record! - On croise les doigts! Vous êtes très attaché à votre famille. On imagine qu’elle va vous manquer… - Mais tout le monde va me manquer! Ma famille, mes amis et ma maman qui est un pilier important. C’est vrai que je suis très attaché à ma famille. Ce sont des personnes en qui j’ai confiance, avec lesquelles je peux parler de tout en étant moi-même. C’est aussi auprès d’elles que je peux me ressourcer. - Avez-vous encore le temps de voir vos amis? - J’ai gardé des amis de collège qui sont maintenant tous à l’université. Mes amis d’enfance, ce sont des amis de coeur que j’espère pouvoir revoir un jour, quand j’aurai plus de temps à disposition. - Avez-vous déjà rencontré votre pair Roger Federer? - «Rodger» est sensationnel! Je l’ai rencontré à deux reprises, il est sympathique, ouvert et parle de tout ouvertement. Mais je n’oserais pas me comparer à lui. Quant à sa défaite de dimanche dernier, ça m’a rendu un peu triste. Il ne faut pas que cette histoire de terre battue lui reste dans la tête. Ce n’est qu’une question de confiance. - Confiance, dites-vous. Quel est votre modèle à vous? - Je ne sais pas si j’ai vraiment un modèle. Par contre, quand j’étais petit, je me repassais des séquences de patinage que j’avais enregistrées en boucle et je répétais ensuite les mouvements dans mon garage… - Votre entraîneur, Peter Grütter, dit qu’à 9 ans, on voyait déjà que vous aviez du talent. Est-ce que c’est suffisant pour réussir? - Le don doit être là, c’est certain. Mais le travail est impératif. Et puis, il y a la volonté, l’entourage qui comptent beaucoup aussi. Dans le fond, je crois surtout que c’est lié à la chance d’avoir trouvé son chemin. - Etre le meilleur suppose un don de soi important. Cela vous fait-il peur pour vous-même parfois? - Quand j’étais enfant, le patinage était une chose obsessionnelle, mais cela a heureusement évolué! Aujourd’hui, j’ai d’autres choses à gérer, je deviens plus flexible. C’est important de ne pas être enfermé dans un rituel. - A quoi ressemble aujourd’hui votre journée type? - Je n’ai pas vraiment de journée type. Je suis un oiseau bizarre dans ce métier. Mais quand je m’entraîne, je commence à midi par des échauffements d’une demi-heure, suivis d’une heure et demie de travail sur la glace, puis de 15 minutes de stretching. Je répète cet entraînement dans l’après-midi. - Comment voyez-vous votre avenir après le patinage? - J’aimerais prendre des cours de guitare et de théâtre. J’ai besoin d’être sur scène. D’ailleurs, j’ai une guitare à la maison que je n’utilise pas et j’aimerais tellement apprendre à en jouer! - Envisagez-vous de faire un autre métier un jour? - Peut-être ouvrir un bistrot… un lieu agréable, chaleureux, où les gens se rencontrent. - Quelle spécialité romande y cuisineriez-vous? - Sans hésiter, les meringues double-crème!
|
|
|
Post by pia on Mar 23, 2013 0:17:39 GMT 1
Les_gens «NOTRE PÉCHÉ MIGNON? LES DOUCEURS!» Texte: Valérie Bünzli Photos: Sébastien Féval
Y ann Lambiel a fait des envieux hier après-midi à la patinoire de Malley à Lausanne. Après s’être fait gentiment chambrer par l’équipe de «La soupe» sur RSR1, Stéphane Lambiel a accordé à son homonyme un cours particulier de patinage artistique! Une leçon privée à découvrir sur TSR1 le 4 novembre à 20h20, dans «Le petit monde de Yann Lambiel». D’ici là, nous avons voulu savoir s’ils avaient des points communs à part leur nom. –Messieurs Lambiel, vous arrive-t-il d’être pris l’un pour l’autre? Stéphane Lambiel. –Oui, des gens me demandent parfois si je suis bien… Yann Lambiel. Yann Lambiel. –Oui, ça m’arrive souvent. Surtout lorsque les gens se concentrent pour ne pas confondre nos deux prénoms. En général, ça ne rate pas: ils se plantent! –Ça vous agace? S.T. –Non, c’est plutôt rigolo! Y.L. –Si on me confond avec un champion du monde, ça me va! –Votre première fois sur des patins. S.T. –J’avais 7 ans. Y.L. –Je devais avoir 13 ans. –Et l’âge de votre premier patin? S.T. –12 ans. Y.L. –14 ans. –Qui a le plus de fans? Y.L. –A votre avis… S.T.–En fait, je reçois plein de courrier de fans pour Yann, mais je les garde pour moi… –Votre dernier bleu? S.T. –La semaine passée, au tibia. Mais il est parti. Y.L. –Sur scène pendant mon spectacle. Il faisait nuit et je me suis cogné le pied droit contre un pilier. –Quel est votre péché mignon? S.T. –Toutes les douceurs. Avec une préférence pour le chocolat Cailler. Y.L. –Les douceurs aussi, notamment la glace vanille-fraise-chantilly! –Vos dernières larmes? Y.L. –Je ne pleure pas souvent. S.T. –Même quand j’ai pleuré aux Jeux Olympiques? Y.L. –Désolé, j’ai vu en différé… J’étais sur scène ce jour-là. –Votre dernière mauvaise réception? Y.L. –Avec mon micro sans fil avant-hier soir durant mon spectacle. Quant à Stéphane, il ne fait jamais de mauvaise réception! S.T. –C’est Yann qui le dit… –Quel est l’exercice le plus difficile? S.T. –Etre l’invité de «La soupe»! Y.L. –A part les interviews, faire rire en imitant Hans-Rudolf Merz (le chef du Département fédéral des finances). Je ne sais pas quoi faire avec lui. Il est tout sauf rigolo. –Vos dernières vacances? S.T. –En Thaïlande en août, à Hua-Hin (une station balnéaire). Y.L. –Les mois de juillet et août en Australie. –Quel conseil donneriez-vous à l’autre Lambiel? Y.L. –Je ne sais pas si Stéphane a vraiment besoin de conseil… De toute façon, un Lambiel, par définition, les conseils, il les trie. S.T. –C’est le conseil qu’on va se donner: de bien trier les conseils –Et pour les crises de colère que vous semblez avoir en commun? Y.L. –Nous ne nous mettons pas en colère! Nous sommes juste très, très perfectionnistes! S.T. –Oui, très, très!
|
|
|
Post by pia on Mar 24, 2013 10:47:28 GMT 1
Le Matin; 1. novembre 2004
PATINAGE ARTISTIQUE Le Valaisan a changé d'entraîneur. Décision réfléchie « J'avais besoin d'une nouvelle orientation »
STÉPHANE LAMBIEL Depuis peu résident lausannois, il a choisi de travailler avec Cédric Monod. Mais rend hommage à Peter Grütter, qui l'a construit, avec lequel il a travaillé longtemps Après dix années passées sur la glace avec Peter Grütter, qui l'a construit, il a décidé de changer d'orientation, d'opérer presque un virage à 180 degrés (voir « Le Matin » du 29 octobre). « Je n'ai pas décidé de me séparer de lui. C'est arrivé tout naturellement, au fil du temps, la conséquence d'une accumulation de petits malentendus qui ne datent pas d'hier, qui ne nous permettaient plus d'avancer », dit Stéphane Lambiel.
? Cette transformation importante, voire fondamentale dans votre carrière, a-t-elle été mûrement réfléchie ? ? Oui. La récente période d'inactivité due à mon opération à un genou (ménisque déchiré), qui a duré du 4 septembre au 20 octobre, a servi à ça. Elle m'a permis de remettre des choses en place. ? Et si elle n'avait pas existé ? ... ? J'ignore ce qui se serait passé. Je ne sais pas si j'aurais pris les mêmes résolutions. Tout ce dont je suis sûr, c'est que j'avais besoin d'une nouvelle orientation, de quelque chose de nouveau. Mais, au départ, il était convenu que Cédric Monod collabore avec M. Grütter. ? Comment a réagi Peter Grütter (n. d. l. r .: on a essayé de le contacter, hélas en vain) quand vous lui avez fait part de votre façon de voir les choses ? ? On s'est rencontrés il y a une quinzaine de jours. Il m'a écouté, on s'est bien parlé. On reste bien sûr en bons termes. On a travaillé dix ans ensemble. C'est une relation. Il m'a tout appris, ses compétences sont énormes. Sans lui, je ne serais pas là. ? Il n'y a donc pas eu cassure ? ? Non, bien sûr que non. J'espère qu'il va me suivre, que je pourrai encore le contacter si je venais à rencontrer de petits problèmes. Je n'oublie pas ce qu'il a fait pour moi. ? Pourquoi avoir accepté de travailler avec Cédric Monod ? ? C'est le hasard. Un pur hasard. Le destin. Un jour d'octobre, je l'ai rencontré deux fois dans la même journée. J'étais à un arrêt de bus quand il a passé avec sa moto. Et, deux heures plus tard, on s'est croisés en ville de Lausanne. Là, je me suis dit: « Il y a quelque chose, il va se passer quelque chose. » Plus tard, on a mangé ensemble. On a discuté. De part et d'autre, il y a tout de suite eu une volonté de travailler ensemble (Salomé Brunner reste bien sûr la chorégraphe du Valaisan). ? Qu'en est-il de votre collaboration avec Oliver Höner, patron d'Art on Ice ? ? Sur ce point, il y a eu un malentendu. Je n'ai pas résilié le contrat me liant avec lui. Il y a seulement eu une modification de ce contrat. Art on Ice travaille toujours pour moi (planning des galas, etc.), mais pour le moment je n'ai plus le soutien de l'AIG Privat Bank, qui est en relation avec Art on Ice. Je vais rencontrer prochainement ses dirigeants. J'ai bon espoir que tout revienne dans l'ordre. Villars Textes: Jacques Wullschleger Christian Bonzon SIGNE DU DESTIN Avant de décider de collaborer, Stéphane Lambiel (à g.) et Cédric Monod se sont croisés par hasard deux fois dans la même journée. CÉDRIC MONOD « J'ai toujours eu un gros coup de c?ur pour ce sportif » ? Pourquoi avez-vous accepté d'entraîner Stéphane Lambiel ? ? Il y a plusieurs raisons. Premièrement, pour moi, ça représente un défi humain et sportif incroyable. Deuxièmement, depuis le temps que je le côtoie, que je commente ses performances (n. d. l. r .: Cédric Monod est consultant à la TSR pour le patinage artistique), j'ai toujours eu un gros coup de c?ur pour ce sportif. Et troisièmement, avec le potentiel qu'il a et à considérer l'énergie incroyable qu'il dégage quand il patine, le rêve de tout entraîneur est de pouvoir coacher un athlète de son niveau. ? Avez-vous un message à faire passer aujourd'hui ? ? Je désire faire honneur à M. Peter Grütter, que j'ai rencontré récemment à Genève, à tout le travail qu'il a entrepris avec Stéphane. Il va sans dire que j'ai aussi très envie de faire encore progresser ce dernier, en apportant une impulsion nouvelle. ? Justement, quelle est votre philosophie ? ? C'est être non seulement un entraîneur sur la glace, mais également un coach présent, en ce qui concerne notamment la planification de ses entraînements. En outre, ma mission va consister à lui simplifier la vie, à m'occuper de plein de choses touchant à son quotidien. En résumé, de faire en sorte que Stéphane ne puisse se consacrer qu'au patinage. On a déjà défini une structure (logistique), et consolidé autour de lui une équipe compétente (masseur, ostéopathe, professeur de danse, préparateur physique).
|
|
|
Post by pia on Mar 24, 2013 10:51:38 GMT 1
SonntagsZeitung; 7. novembre 2004
«Wie in einer Beziehung, wenn der Alltag eintritt»
Der WM-Vierte Stéphane Lambiel über seinen neuen Trainer, den alten und seine Ziele in diesem Winter
Stéphane Lambiel, Sie laufen zurzeit weder an den Grand Prix, noch sind Sie mit Art on Ice in Prag und Budapest aufgetreten. Sie kurieren Ihr Knie, wie geht es Ihnen? Gut, danke. Bis jetzt durfte ich allerdings nur laufen, Pirouetten und Schrittelemente üben. Am Freitag war ich beim Arzt, er hat mir nun erlaubt zu springen. Ich glaube, ich brauche noch zwei Wochen, um das Vertrauen in komplizierte Sprünge zurückzugewinnen.
Seit neuestem haben Sie Ihren Lebensmittelpunkt nach Lausanne verlegt. Warum? Ich gewinne dadurch viel Zeit. Ich trainiere in Lausanne, studiere da Wirtschaft, wohne da, gehe da in die Physiotherapie. Im Gegensatz zu früher habe ich nun Zeit für zwei Eistrainings pro Tag.
Sie haben sich vor rund zwei Wochen von Ihrem langjährigen Trainer Peter Grütter getrennt. Welche Probleme sind aufgetreten? Es war nicht ein konkretes Problem. Ich wollte einfach einen Neuanfang machen. Ich hatte das Gefühl, dass ich mit Peter Grütter an Grenzen gestossen bin. Ich habe mir das lange überlegt, und ich wusste lange nicht, was die Lösung für mich ist. Dann habe ich Cédric Monod getroffen, und wir haben uns sehr gut verstanden. Sein Vorschlag war dann, dass wir alle drei zusammenarbeiten.
Es soll auch Kommunikationsprobleme mit Peter Grütter gegeben haben? Ja, das stimmt. Aber es ist auch normal, dass nach zehn Jahren Zusammenarbeit die Kommunikation nicht mehr die gleiche ist wie am Anfang. Das ist doch wie in einer Beziehung, wenn der Alltag eintritt.
Im Gegensatz zum äusserst erfahrenen Grütter haben Sie nun einen noch unerfahrenen Trainer, der einst Paarläufer war. Ja, er ist noch nicht einmal dreissig Jahre alt. Der Vorteil mit ihm ist, dass wir nun zusammen lernen, wir lernen voneinander. Wir arbeiten ganz anders, als ich es zuvor tat. Ich weiss in jeder Stunde, was ich mache, das ist gut so.
Was verlieren Sie mit Grütter, was gewinnen Sie mit Monod? Ich glaube, ich verliere nichts. Grütter hat mir Hilfe angeboten, sobald Probleme auftauchen, die wir nicht lösen können. Ich wollte einfach etwas Neues kennen lernen, und das werde ich mit Cédric.
Bedeutet das Angebot Grütters auch eine Sicherheit für Sie? Ja, klar. Und ich werde nicht zu stolz sein, um darauf zurückzukommen. Ich werde auch künftig ab und zu in Genf trainieren, wo er ist. Ich hoffe, unsere Beziehung wird gut bleiben.
Sie waren WM-Vierter im Frühling, welches sind Ihre Ziele in diesem Winter? Nach der Meniskusoperation muss das Ziel zuerst einmal sein, wieder das Beste geben zu können. Aber natürlich möchte ich an der EM und WM gleich an die Spitze zurückkehren. Ich habe mir aber keine konkreten Ränge vorgenommen. Ich glaube, wenn ich das Publikum wieder um mich habe, fühle ich mich automatisch gut. Die Zeit jetzt ist sehr spannend. Ich will vorwärts kommen - und das mit einem neuen Trainer. Das ist vor allem menschlich sehr interessant.
Werden Sie auch mit Art on Ice auftreten? Ja, das wird dann im Februar in Basel und Lausanne sein.
Was bedeutet Ihnen diese Show, verglichen mit einem Wettkampf? Es sind zwei ganz unterschiedliche Dinge. Beim Showlaufen hat man viel mehr Kontakt mit dem Publikum und den anderen Läufern, man ist viel entspannter. Im Wettkampf ist man ganz allein und nur auf sich konzentriert.
INTERVIEW: MONICA SCHNEIDER
|
|
|
Post by mejokuste on Apr 2, 2013 20:23:48 GMT 1
Thank you pia!! The one from 29.08.2004 seems to be the most interesting to me. I'll translate ... in 1 to 2 weeks time .
|
|
|
Post by Anna on Apr 2, 2013 20:25:45 GMT 1
thank you, pia, for all the interviews
|
|
|
Post by pia on Apr 3, 2013 10:20:36 GMT 1
|
|
|
Post by pia on Feb 25, 2015 19:30:27 GMT 1
|
|
|
Post by catsgocrazy on Feb 26, 2015 10:37:43 GMT 1
Nice find pia. Did Stephane go to a Catholic school then? I don't know much about his upbringing. Is it possible that a French speaker could translate the article, or give us the main points? That would be much appreciated.
|
|
|
Post by pia on Feb 26, 2015 15:41:00 GMT 1
|
|
|
Post by kallianna on Feb 26, 2015 15:54:44 GMT 1
It's not really a catholic school. Valais is a catholic canton and has a long standing very religious tradition. This school, like a lot of other schools in Europe, used to belong to the Church. It is now a regular state high school. There might still be a few classes taught by clergymen but that's certainly disappearing. In Valais there is no official separation of Church and State. They mostly don't mix anymore, but there are a lot of allusions to God and catholic traditions in their laws. And their society is one of the most religious of Switzerland (which admittedly doesn't really take much ^^).
If I have time tonight and no one has translated the article yet, I'll give it a go. It doesn't say much of anything, it's just another student interviewing him for the school paper but I guess some people could find it interesting.
|
|